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Pendant cette période de crise sanitaire majeure, l’isolement social a pu rendre le confinement difficile à vivre pour la population générale. Le confinement et la mise en place de règles de distanciation sociale ont pu avoir des conséquences particulièrement négatives sur certaines populations pour lesquelles l’intégration sociale reste une priorité et un défi thérapeutique (ex : personnes avec un trouble du spectre autistique).

Les inquiétudes sont rapidement montées après la mise en place du confinement : rupture des protocoles de soins, fermeture des établissements médico-sociaux, restriction des interventions à domicile, éloignement des proches, désocialisation renforcée, perte des repères du quotidien, conciliation compliquée avec le télétravail… Qu’il s’agisse de personnes directement concernées ou de leurs aidants, le confinement a perturbé leur fonctionnement au quotidien et les conséquences négatives sur la santé mentale ont été suggérées.

La suspension des ateliers en présentiel (parfois remplacés par des ateliers virtuels, sans doute moins efficaces mais nécessaires pour assurer notre mission d’accompagnement, et combattre, à notre échelle, l’isolement du confinement) ne peut, pour nous, qu’être temporaire.

Nous avons la conviction que la crise du coronavirus a rendu nos besoins d’intervention encore plus essentiels. Il convient désormais d’apporter un précieux engagement vis à vis de ces personnes particulièrement vulnérables, en les aidant petit à petit à retisser les liens sociaux indispensables à leur équilibre et à leur développement. Nous saurons adapter notre pédagogie dans un souci de réapprentissage progressif du lien social, tout en se conformant aux exigences sanitaires (gestes barrières, règles de distanciation sociale) par des modes alternatifs d’intervention (ex : outils numériques par le biais de logiciels échiquéens).